Nouvelles
5 juin 2025
Soutenez notre effort pour la vérité
Il y a plus de dix ans, beaucoup d'entre vous (17 000) en signant la pétition « Affaire Boulin : la justice, c’est maintenant » ont contribué à briser le silence qui entoure ce drame d’État depuis 45 ans. Grâce à votre mobilisation, le combat pour la vérité a franchi une étape décisive et je vous en remercie une fois encore.
Mais cette bataille est loin d’être terminée.
L’Affaire Boulin, c’est un combat de longue haleine : contre l’oubli, contre les manipulations, pour que justice soit enfin rendue à un homme d’État trahi et à une République bafouée.
Pour poursuivre les démarches judiciaires, financer les expertises indépendantes, et porter cette affaire dans la lumière, nous avons besoin de moyens supplémentaires, et plus encore de votre soutien fidèle. Alors je fais appel à vous.
Soutenez notre action dès maintenant, en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.helloasso.com/associations/association-robert-boulin-pour-la-verite/formulaires/1
Chaque don, même symbolique, nous permet d’aller plus loin.
Chaque geste compte. Diffusez, relayez notre appel, partagez la page de dons ci-dessus auprès de votre entourage.
Merci d’être à nos côtés dans cette quête de justice.
Pour Robert Boulin. Pour la vérité. Pour la République.
Avec reconnaissance,
Fabienne Boulin
Présidente de l’Association Robert Boulin pour la Vérité
15 mai 2025
Libre journal d'Arnaud Guyot-Jeannin
Émission spéciale – Affaire Boulin : les révélations qui changent tout
Arnaud Guyot-Jeannin donne la parole à trois invités exceptionnels pour lever le voile sur l’une des plus grandes énigmes de la Ve République :
– Fabienne Boulin, fille du ministre retrouvé mort en 1979,
– Elio Darmon, témoin-clé inédit qui bouleverse le récit officiel,
– Bernard Fonfrede, ancien secrétaire et homme de confiance de Robert Boulin.
Au cœur du débat : les responsabilités possibles de Jacques Chirac, Charles Pasqua et du SAC dans cette affaire d’État. À la croisée de l’histoire, de la politique et de la justice, des éléments inédits seront révélés.
Une émission à écouter en podcast : cliquez ici
ou à regarder sur youtube : cliquez ici
Lire le résumé de l'émission (durée 1h30) :
« Ils nous tueront tous. » Ces mots, écrits par Robert Boulin peu avant sa mort, résonnent aujourd’hui comme un avertissement ignoré. Quarante-cinq ans après les faits, une émission de Radio Courtoisie jette une lumière crue sur l’affaire Boulin, cette page noire de la Cinquième République que la justice refuse toujours de tourner.
Autour du micro : Fabienne Boulin, infatigable lanceuse d’alerte, Élio Darmon, témoin resté muet pendant quatre décennies, et Bernard Fonfrède, ancien assistant parlementaire du ministre. Trois voix. Trois récits. Une seule conviction : Robert Boulin a été assassiné, et son meurtre a été dissimulé au nom de la raison d’État.
Fabienne Boulin évoque les anomalies médico-légales ignorées : corps retrouvé dans 60 cm d’eau, lividités dorsales incompatibles avec la position déclarée, fractures maxillaires, poumons disparus, valium injecté sans trace d’ingestion. Elle accuse un système policier et judiciaire verrouillé, des scellés disparus, des preuves effacées, des magistrats mutés dès qu’ils approchent la vérité.
Élio Darmon, ancien habitué du club "Le Roi René", lieu d'échanges sulfureux où se croisaient SAC, policiers, voyous et magistrats, livre un témoignage glaçant : quelques jours après la mort de Boulin, il entend deux hommes affirmer l’avoir "tabassé jusqu’à ce qu’il meure", sous les ordres d’un certain "le patron" — Pasqua, selon le contexte. Il recueille la plaque d'immatriculation d’un des tueurs et garde ce papier pendant 45 ans, par peur. Aujourd’hui malade et sans proches à protéger, il parle.
Bernard Fonfrède, de son côté, confirme l’existence d’archives sensibles, détruites ou soustraites. Il accuse directement certains réseaux gaullistes d’avoir voulu éliminer un ministre jugé trop intègre, trop gênant, trop opposé à Jacques Chirac, alors en pleine ascension.
Le SAC, la police, la justice, et des figures politiques de premier plan apparaissent dans ces récits comme les rouages d’une machine de dissimulation. Tous les témoignages convergent : il ne s’agissait pas d’un suicide, mais d’un crime politique maquillé, couvert, validé par les plus hautes sphères de l’État.
La justice, elle, piétine. La juge d’instruction Nahon, qui avait pris les déclarations de Darmon au sérieux, a été mutée dix jours plus tard. Depuis, plus rien.
Le citoyen que vous êtes peut-il encore accepter que des ministres soient éliminés et que l'on fasse taire ceux qui savent ? L’affaire Boulin n’est pas un vestige du passé : elle est un test démocratique. Pourra-t-on, un jour, dire la vérité sans trembler ?
16 février 2021
Renaud Van Ruymbeke & Jean-Marie Pontaut sont dans un bateau...
L’ancien juge Renaud Van Ruymbeke, aujourd’hui à la retraite soutient dans ses mémoires la thèse du suicide de Robert Boulin, aujourd’hui remise en cause. D’où la réaction violente de la fille de l’ancien ministre et élu de Libourne
2025 Association Robert Boulin-Pour la vérité |
Tous droits réservés
Nouvelles
5 juin 2025
Soutenez notre effort pour la vérité
Il y a plus de dix ans, beaucoup d'entre vous (17 000) en signant la pétition « Affaire Boulin : la justice, c’est maintenant » ont contribué à briser le silence qui entoure ce drame d’État depuis 45 ans. Grâce à votre mobilisation, le combat pour la vérité a franchi une étape décisive et je vous en remercie une fois encore.
Mais cette bataille est loin d’être terminée.
L’Affaire Boulin, c’est un combat de longue haleine : contre l’oubli, contre les manipulations, pour que justice soit enfin rendue à un homme d’État trahi et à une République bafouée.
Pour poursuivre les démarches judiciaires, financer les expertises indépendantes, et porter cette affaire dans la lumière, nous avons besoin de moyens supplémentaires, et plus encore de votre soutien fidèle. Alors je fais appel à vous.
Soutenez notre action dès maintenant, en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.helloasso.com/associations/association-robert-boulin-pour-la-verite/formulaires/1
Chaque don, même symbolique, nous permet d’aller plus loin.
Chaque geste compte. Diffusez, relayez notre appel, partagez la page de dons ci-dessus auprès de votre entourage.
Merci d’être à nos côtés dans cette quête de justice.
Pour Robert Boulin. Pour la vérité. Pour la République.
Avec reconnaissance,
Fabienne Boulin
Présidente de l’Association Robert Boulin pour la Vérité
15 mai 2025
Libre journal d'Arnaud Guyot-Jeannin
Émission spéciale – Affaire Boulin : les révélations qui changent tout
Arnaud Guyot-Jeannin donne la parole à trois invités exceptionnels pour lever le voile sur l’une des plus grandes énigmes de la Ve République :
– Fabienne Boulin, fille du ministre retrouvé mort en 1979,
– Elio Darmon, témoin-clé inédit qui bouleverse le récit officiel,
– Bernard Fonfrede, ancien secrétaire et homme de confiance de Robert Boulin.
Au cœur du débat : les responsabilités possibles de Jacques Chirac, Charles Pasqua et du SAC dans cette affaire d’État. À la croisée de l’histoire, de la politique et de la justice, des éléments inédits seront révélés.
Une émission à écouter en podcast : cliquez ici
ou à regarder sur youtube : cliquez ici
Lire le résumé de l'émission (durée 1h30) :
« Ils nous tueront tous. » Ces mots, écrits par Robert Boulin peu avant sa mort, résonnent aujourd’hui comme un avertissement ignoré. Quarante-cinq ans après les faits, une émission de Radio Courtoisie jette une lumière crue sur l’affaire Boulin, cette page noire de la Cinquième République que la justice refuse toujours de tourner.
Autour du micro : Fabienne Boulin, infatigable lanceuse d’alerte, Élio Darmon, témoin resté muet pendant quatre décennies, et Bernard Fonfrède, ancien assistant parlementaire du ministre. Trois voix. Trois récits. Une seule conviction : Robert Boulin a été assassiné, et son meurtre a été dissimulé au nom de la raison d’État.
Fabienne Boulin évoque les anomalies médico-légales ignorées : corps retrouvé dans 60 cm d’eau, lividités dorsales incompatibles avec la position déclarée, fractures maxillaires, poumons disparus, valium injecté sans trace d’ingestion. Elle accuse un système policier et judiciaire verrouillé, des scellés disparus, des preuves effacées, des magistrats mutés dès qu’ils approchent la vérité.
Élio Darmon, ancien habitué du club "Le Roi René", lieu d'échanges sulfureux où se croisaient SAC, policiers, voyous et magistrats, livre un témoignage glaçant : quelques jours après la mort de Boulin, il entend deux hommes affirmer l’avoir "tabassé jusqu’à ce qu’il meure", sous les ordres d’un certain "le patron" — Pasqua, selon le contexte. Il recueille la plaque d'immatriculation d’un des tueurs et garde ce papier pendant 45 ans, par peur. Aujourd’hui malade et sans proches à protéger, il parle.
Bernard Fonfrède, de son côté, confirme l’existence d’archives sensibles, détruites ou soustraites. Il accuse directement certains réseaux gaullistes d’avoir voulu éliminer un ministre jugé trop intègre, trop gênant, trop opposé à Jacques Chirac, alors en pleine ascension.
Le SAC, la police, la justice, et des figures politiques de premier plan apparaissent dans ces récits comme les rouages d’une machine de dissimulation. Tous les témoignages convergent : il ne s’agissait pas d’un suicide, mais d’un crime politique maquillé, couvert, validé par les plus hautes sphères de l’État.
La justice, elle, piétine. La juge d’instruction Nahon, qui avait pris les déclarations de Darmon au sérieux, a été mutée dix jours plus tard. Depuis, plus rien.
Le citoyen que vous êtes peut-il encore accepter que des ministres soient éliminés et que l'on fasse taire ceux qui savent ? L’affaire Boulin n’est pas un vestige du passé : elle est un test démocratique. Pourra-t-on, un jour, dire la vérité sans trembler ?
16 février 2021
Renaud Van Ruymbeke & Jean-Marie Pontaut sont dans un bateau...
L’ancien juge Renaud Van Ruymbeke, aujourd’hui à la retraite soutient dans ses mémoires la thèse du suicide de Robert Boulin, aujourd’hui remise en cause. D’où la réaction violente de la fille de l’ancien ministre et élu de Libourne
2025 Association Robert Boulin-Pour la vérité | Tous droits réservés
L'affaire
Ressources
Nouvelles
Robert Boulin
Chronologie
L'association
Je soutiens
Nouvelles
5 juin 2025
Soutenez notre effort pour la vérité
Il y a plus de dix ans, beaucoup d'entre vous (17 000) en signant la pétition « Affaire Boulin : la justice, c’est maintenant » ont contribué à briser le silence qui entoure ce drame d’État depuis 45 ans. Grâce à votre mobilisation, le combat pour la vérité a franchi une étape décisive et je vous en remercie une fois encore.
Mais cette bataille est loin d’être terminée.
L’Affaire Boulin, c’est un combat de longue haleine : contre l’oubli, contre les manipulations, pour que justice soit enfin rendue à un homme d’État trahi et à une République bafouée.
Pour poursuivre les démarches judiciaires, financer les expertises indépendantes, et porter cette affaire dans la lumière, nous avons besoin de moyens supplémentaires, et plus encore de votre soutien fidèle. Alors je fais appel à vous.
Soutenez notre action dès maintenant, en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.helloasso.com/associations/association-robert-boulin-pour-la-verite/formulaires/1
Chaque don, même symbolique, nous permet d’aller plus loin.
Chaque geste compte. Diffusez, relayez notre appel, partagez la page de dons ci-dessus auprès de votre entourage.
Merci d’être à nos côtés dans cette quête de justice.
Pour Robert Boulin. Pour la vérité. Pour la République.
Avec reconnaissance,
Fabienne Boulin
Présidente de l’Association Robert Boulin pour la Vérité
15 mai 2025
Libre journal d'Arnaud Guyot-Jeannin
Émission spéciale – Affaire Boulin : les révélations qui changent tout
Arnaud Guyot-Jeannin donne la parole à trois invités exceptionnels pour lever le voile sur l’une des plus grandes énigmes de la Ve République :
– Fabienne Boulin, fille du ministre retrouvé mort en 1979,
– Elio Darmon, témoin-clé inédit qui bouleverse le récit officiel,
– Bernard Fonfrede, ancien secrétaire et homme de confiance de Robert Boulin.
Au cœur du débat : les responsabilités possibles de Jacques Chirac, Charles Pasqua et du SAC dans cette affaire d’État. À la croisée de l’histoire, de la politique et de la justice, des éléments inédits seront révélés.
Une émission à écouter en podcast : cliquez ici
ou à regarder sur youtube : cliquez ici
Lire le résumé de l'émission (durée 1h30) :
« Ils nous tueront tous. » Ces mots, écrits par Robert Boulin peu avant sa mort, résonnent aujourd’hui comme un avertissement ignoré. Quarante-cinq ans après les faits, une émission de Radio Courtoisie jette une lumière crue sur l’affaire Boulin, cette page noire de la Cinquième République que la justice refuse toujours de tourner.
Autour du micro : Fabienne Boulin, infatigable lanceuse d’alerte, Élio Darmon, témoin resté muet pendant quatre décennies, et Bernard Fonfrède, ancien assistant parlementaire du ministre. Trois voix. Trois récits. Une seule conviction : Robert Boulin a été assassiné, et son meurtre a été dissimulé au nom de la raison d’État.
Fabienne Boulin évoque les anomalies médico-légales ignorées : corps retrouvé dans 60 cm d’eau, lividités dorsales incompatibles avec la position déclarée, fractures maxillaires, poumons disparus, valium injecté sans trace d’ingestion. Elle accuse un système policier et judiciaire verrouillé, des scellés disparus, des preuves effacées, des magistrats mutés dès qu’ils approchent la vérité.
Élio Darmon, ancien habitué du club "Le Roi René", lieu d'échanges sulfureux où se croisaient SAC, policiers, voyous et magistrats, livre un témoignage glaçant : quelques jours après la mort de Boulin, il entend deux hommes affirmer l’avoir "tabassé jusqu’à ce qu’il meure", sous les ordres d’un certain "le patron" — Pasqua, selon le contexte. Il recueille la plaque d'immatriculation d’un des tueurs et garde ce papier pendant 45 ans, par peur. Aujourd’hui malade et sans proches à protéger, il parle.
Bernard Fonfrède, de son côté, confirme l’existence d’archives sensibles, détruites ou soustraites. Il accuse directement certains réseaux gaullistes d’avoir voulu éliminer un ministre jugé trop intègre, trop gênant, trop opposé à Jacques Chirac, alors en pleine ascension.
Le SAC, la police, la justice, et des figures politiques de premier plan apparaissent dans ces récits comme les rouages d’une machine de dissimulation. Tous les témoignages convergent : il ne s’agissait pas d’un suicide, mais d’un crime politique maquillé, couvert, validé par les plus hautes sphères de l’État.
La justice, elle, piétine. La juge d’instruction Nahon, qui avait pris les déclarations de Darmon au sérieux, a été mutée dix jours plus tard. Depuis, plus rien.
Le citoyen que vous êtes peut-il encore accepter que des ministres soient éliminés et que l'on fasse taire ceux qui savent ? L’affaire Boulin n’est pas un vestige du passé : elle est un test démocratique. Pourra-t-on, un jour, dire la vérité sans trembler ?
16 février 2021
Renaud Van Ruymbeke & Jean-Marie Pontaut sont dans un bateau...
L’ancien juge Renaud Van Ruymbeke, aujourd’hui à la retraite soutient dans ses mémoires la thèse du suicide de Robert Boulin, aujourd’hui remise en cause. D’où la réaction violente de la fille de l’ancien ministre et élu de Libourne
2025 Association Robert Boulin-Pour la vérité | Tous droits réservés
L'affaire
Ressources
Nouvelles
Robert Boulin
Chronologie
L'association
Je soutiens
Nouvelles
5 juin 2025
Soutenez notre effort pour la vérité
Il y a plus de dix ans, beaucoup d'entre vous (17 000) en signant la pétition « Affaire Boulin : la justice, c’est maintenant » ont contribué à briser le silence qui entoure ce drame d’État depuis 45 ans. Grâce à votre mobilisation, le combat pour la vérité a franchi une étape décisive et je vous en remercie une fois encore.
Mais cette bataille est loin d’être terminée.
L’Affaire Boulin, c’est un combat de longue haleine : contre l’oubli, contre les manipulations, pour que justice soit enfin rendue à un homme d’État trahi et à une République bafouée.
Pour poursuivre les démarches judiciaires, financer les expertises indépendantes, et porter cette affaire dans la lumière, nous avons besoin de moyens supplémentaires, et plus encore de votre soutien fidèle. Alors je fais appel à vous.
Soutenez notre action dès maintenant, en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.helloasso.com/associations/association-robert-boulin-pour-la-verite/formulaires/1
Chaque don, même symbolique, nous permet d’aller plus loin.
Chaque geste compte. Diffusez, relayez notre appel, partagez la page de dons ci-dessus auprès de votre entourage.
Merci d’être à nos côtés dans cette quête de justice.
Pour Robert Boulin. Pour la vérité. Pour la République.
Avec reconnaissance,
Fabienne Boulin
Présidente de l’Association Robert Boulin pour la Vérité
15 mai 2025
Libre journal d'Arnaud Guyot-Jeannin
Émission spéciale – Affaire Boulin : les révélations qui changent tout
Arnaud Guyot-Jeannin donne la parole à trois invités exceptionnels pour lever le voile sur l’une des plus grandes énigmes de la Ve République :
– Fabienne Boulin, fille du ministre retrouvé mort en 1979,
– Elio Darmon, témoin-clé inédit qui bouleverse le récit officiel,
– Bernard Fonfrede, ancien secrétaire et homme de confiance de Robert Boulin.
Au cœur du débat : les responsabilités possibles de Jacques Chirac, Charles Pasqua et du SAC dans cette affaire d’État. À la croisée de l’histoire, de la politique et de la justice, des éléments inédits seront révélés.
Une émission à écouter en podcast : cliquez ici
ou à regarder sur youtube : cliquez ici
Lire le résumé de l'émission (durée 1h30) :
« Ils nous tueront tous. » Ces mots, écrits par Robert Boulin peu avant sa mort, résonnent aujourd’hui comme un avertissement ignoré. Quarante-cinq ans après les faits, une émission de Radio Courtoisie jette une lumière crue sur l’affaire Boulin, cette page noire de la Cinquième République que la justice refuse toujours de tourner.
Autour du micro : Fabienne Boulin, infatigable lanceuse d’alerte, Élio Darmon, témoin resté muet pendant quatre décennies, et Bernard Fonfrède, ancien assistant parlementaire du ministre. Trois voix. Trois récits. Une seule conviction : Robert Boulin a été assassiné, et son meurtre a été dissimulé au nom de la raison d’État.
Fabienne Boulin évoque les anomalies médico-légales ignorées : corps retrouvé dans 60 cm d’eau, lividités dorsales incompatibles avec la position déclarée, fractures maxillaires, poumons disparus, valium injecté sans trace d’ingestion. Elle accuse un système policier et judiciaire verrouillé, des scellés disparus, des preuves effacées, des magistrats mutés dès qu’ils approchent la vérité.
Élio Darmon, ancien habitué du club "Le Roi René", lieu d'échanges sulfureux où se croisaient SAC, policiers, voyous et magistrats, livre un témoignage glaçant : quelques jours après la mort de Boulin, il entend deux hommes affirmer l’avoir "tabassé jusqu’à ce qu’il meure", sous les ordres d’un certain "le patron" — Pasqua, selon le contexte. Il recueille la plaque d'immatriculation d’un des tueurs et garde ce papier pendant 45 ans, par peur. Aujourd’hui malade et sans proches à protéger, il parle.
Bernard Fonfrède, de son côté, confirme l’existence d’archives sensibles, détruites ou soustraites. Il accuse directement certains réseaux gaullistes d’avoir voulu éliminer un ministre jugé trop intègre, trop gênant, trop opposé à Jacques Chirac, alors en pleine ascension.
Le SAC, la police, la justice, et des figures politiques de premier plan apparaissent dans ces récits comme les rouages d’une machine de dissimulation. Tous les témoignages convergent : il ne s’agissait pas d’un suicide, mais d’un crime politique maquillé, couvert, validé par les plus hautes sphères de l’État.
La justice, elle, piétine. La juge d’instruction Nahon, qui avait pris les déclarations de Darmon au sérieux, a été mutée dix jours plus tard. Depuis, plus rien.
Le citoyen que vous êtes peut-il encore accepter que des ministres soient éliminés et que l'on fasse taire ceux qui savent ? L’affaire Boulin n’est pas un vestige du passé : elle est un test démocratique. Pourra-t-on, un jour, dire la vérité sans trembler ?
16 février 2021
Renaud Van Ruymbeke & Jean-Marie Pontaut sont dans un bateau...
L’ancien juge Renaud Van Ruymbeke, aujourd’hui à la retraite soutient dans ses mémoires la thèse du suicide de Robert Boulin, aujourd’hui remise en cause. D’où la réaction violente de la fille de l’ancien ministre et élu de Libourne
2025 Association Robert Boulin-Pour la vérité | Tous droits réservés